Une situation préoccupante dans le monde, y compris en Europe

Après la chute de l’Union soviétique et la chute du mur de Berlin, des vagues de libéralisation se sont propagées dans le monde entier. Les marchés ont été ouverts, les impôts réduits ainsi que les réglementations. Le libéralisme gagnait et le nombre de démocraties augmentait. Mais au cours de la dernière décennie, la tendance s’est inversée. Une pandémie populiste et autoritaire s’est répandue à travers le monde. Les institutions libérales, essentielles au bon fonctionnement des marchés, de la démocratie et de la société civile, ont été affaiblies, voire ont commencé à s’effondrer.

Les chercheurs qui évaluent le niveau de démocratie dont bénéficie le citoyen mondial moyen nous disent qu’il est retombé à son niveau de 1986. La liberté et l’État de droit sont menacés dans de nombreux pays. 72 pour cent de la population mondiale – soit 5,7 milliards de personnes – vit aujourd’hui dans différents types d’autocraties alors qu’il y a dix ans à peine, ce chiffre n’était que de 46 pour cent[1]. Une pandémie populiste et autoritaire s’est bien propagée en Europe et aux États-Unis, mais encore en Amérique latine, en Asie et en Afrique.

En Europe, selon l’indice Timbro du populisme autoritaire[2], le soutien moyen des partis populistes autoritaires de gauche et de droite s’élève en 2024 à 26,9 %, un sommet historique. La Hongrie, l’Italie, la France, la Grèce et la Pologne sont les pays qui soutiennent le plus ces partis ; partis qui pourraient bien arriver en tête des votes dans de nombreux États membres de l’Union lors des élections à venir. Dans cette éventualité, le paysage politique se trouverait radicalement modifié et, au sein même de Europe, les institutions qui soutiennent le marché commun, l’état de droit et les libertés individuelles s’en trouveraient ébranlées ; y compris en France.

Comment expliquer cette évolution et que pouvons-nous faire pour y remédier ? Comment les libéraux peuvent-ils lutter contre cette menace pour le monde libre ? Dans un récent ouvrage, Reviving Classical Liberalism against Populism, j’explore les caractéristiques du populisme dans le but de le rendre intelligible, reconnaissable et contestable[3]. Le populisme est trompeur. Il émerge au sein des démocraties mais pas sous la forme d’une idéologie au sens standard du terme. En fait, il est compatible avec la plupart des idéologies traditionnelles, à l’exception du libéralisme. Trois caractéristiques se retrouvent dans les différentes formes de populisme : des politiques non crédibles, un style rhétorique bien particulier et des tendances autocratiques.

Des politiques peu sérieuses

Dans le discours populaire et chez les économistes, le populisme est souvent considéré comme une politique qui séduit le peuple en préconisant des politiques peu crédibles et sans fondements solides, offrant des réponses simplistes à des questions complexes. Exemples typiques, ils promettent d’augmenter fortement les dépenses publiques et les prestations sociales tout en préconisant des réductions d’impôts, ou encore de mettre en place des tarifs douaniers pour protéger les emplois et les entreprises en difficulté.

De telles politiques participent au déclin économique observé dans les régimes populistes. Une récente étude historique approfondie portant sur 51 régimes populistes entre 1900 et 2020 a montré que les populistes ont des résultats nettement inférieurs à la moyenne[4]. L’étude révèle encore que, 15 ans après la prise de pouvoir par les populistes, le PIB par habitant était inférieur de 10 % au scénario contrefactuel non populiste et que l’inégalité des revenus n’ont pas diminué. En d’autres termes, les régimes populistes se sont soldé par des dommages économiques durables.

Un style rhétorique spécifique

Deuxièmement, en sociologie et en sciences politiques, le populisme est souvent présenté comme usant d’un style rhétorique spécifique avec un cadre discursif destiné à mobiliser la « majorité méritante » (le « vrai peuple ») contre des élites prétendument corrompues et conspiratrices et contre les institutions qu’elles occupent. Les « faits » et les « informations » sont construits et opposés aux « mensonges » des opposants ou aux « fake news » des médias.

La polarisation délibérée de la politique et de la société dans une dichotomie « nous contre eux » est utilisée pour mobiliser le soutien, en utilisant des récits qui « construisent » le peuple et ses différents ennemis. Les populistes cherchent à créer un lien direct avec leurs partisans, en utilisant des rassemblements de masse, des émissions de télévision et des réseaux sociaux. Les émotions liées à l’appartenance et à l’identité, plutôt que les arguments rationnels sur les faits et les preuves empiriques, sont au cœur de ces stratégies populistes.

Cette rhétorique se décline dans des versions de gauche et de droite. Les populistes de gauche accusent généralement le « néolibéralisme », la déréglementation, la privatisation et les réductions d’impôts d’être à l’origine de toutes sortes de problèmes économiques et sociaux. Les partis et hommes politiques populistes de gauche, comme Podemos en Espagne, Syriza en Grèce et tous leurs homologues latino-américains, utilisent tous des méthodes marxistes et socialistes classiques pour présenter les capitalistes, les grandes entreprises, les institutions capitalistes, la mondialisation, etc. comme des ennemis du « peuple », de la classe ouvrière, avec des thèmes communs autour de l’inégalité, de la redistribution et du bien-être.

Les populistes de droite, quant à eux, accusent plutôt le libéralisme de saper les valeurs familiales traditionnelles, la religion et les communautés. Dans leur discours, les ennemis sont les marchés libres, le « wokisme », les droits des LGBTQ, l’immigration, l’islam et autres cibles. Les partis et hommes politiques populistes de droite, comme la Lega en Italie, le Fidesz en Hongrie, le Rassemblement national en France, le Parti pour l’indépendance, UKIP, au Royaume-Uni, Alternative für Deutschland, AFD, en Allemagne, le parti Droit et Justice, PiS, en Pologne, le Freiheitliche Partei Österreichs, FPÖ, en Autriche, et les Démocrates suédois en Suède, mais aussi Trump aux États-Unis, Bolsonaro au Brésil, Erdoğan en Turquie et bien d’autres, sont des nativistes ou des nationalistes qui présentent les experts, les partis établis, les médias de gauche, les organisations internationales, les élites cosmopolites, les immigrés, les minorités ethniques et religieuses comme des ennemis du peuple. Les thèmes communs parmi ceux-ci sont le nationalisme, le protectionnisme, l’anti-pluralisme, l’identité culturelle, l’ordre public, les valeurs traditionnelles et la restauration des systèmes de protection sociale.

Dans tous les cas, la rhétorique vise à créer une « politique identitaire collectiviste » qui peut donner un sentiment d’appartenance, à la nation, à la classe, à l’histoire, à la religion… Il offre un but et un sens louables, à savoir la défense du peuple contre des ennemis et des menaces qui sont construites par les populistes eux-mêmes.

Tendances autocratiques

Troisièmement, lorsque les populistes accèdent au pouvoir, les cadres rhétoriques du discours tendent à être utilisés pour mettre en œuvre des mesures autocratiques successives, telles que la limitation de l’opposition par la manipulation électorale, l’entrave à la liberté de la presse, la modification de la constitution en leur faveur et la limitation des droits des minorités, des droits civils, politiques et économiques.

Les populistes, en général, ne s’opposent pas frontalement à la démocratie électorale, leur cible est la démocratie libérale. Ils sont hostiles aux valeurs et principes sous-jacents du constitutionnalisme, ainsi qu’aux pratiques institutionnelles qui ont été développées pour servir ces valeurs et principes, même si des élections sont toujours organisées, et de manière répétée, pour renforcer la légitimité du régime.

Cette orientation institutionnelle autocratique prévaut à gauche comme à droite, ainsi que le montre l’histoire récente en Amérique latine et en Europe de l’Est. En Amérique latine, la démocratie s’est trouvée sur la défensive sous couvert d’une rhétorique progressiste avec des dirigeants comme Hugo Chávez qui ont érodé les freins et contrepoids institutionnels, marginalisé l’opposition par un légalisme discriminatoire, et gravement biaisé la concurrence politique. Il en va de même pour des dirigeants plus à droite comme Victor Orbán en Hongrie et Recep Tayyip Erdoğan en Turquie.

En lutant de la sorte contre la démocratie libérale, le populisme représente une véritable menace pour la démocratie, les marchés libres et la société ouverte. Étant donné qu’il pense représenter le « vrai peuple », les votes des autres ne sont pas vraiment considérés comme légitimes à ses yeux. C’est également la raison pour laquelle l’utilisation de stratégies populistes par des partis et des acteurs établis de la démocratie peut avoir des effets dangereux à long terme sur nos sociétés.

Une politique identitaire collectiviste

Le populisme peut ainsi être caractérisé comme un ensemble de stratégies politiques spécifiques qui a recours à un style rhétorique ou un cadre discursif distinct afin de conquérir le pouvoir et de changer l’orientation institutionnelle de la société dans une direction autocratique et non libérale. Définir des questions politiques qui affectent l’identité des gens est au cœur des stratégies populistes.

Cela passe par des récits qui « construisent » discursivement le peuple et ses différents ennemis. Les récits impliquent généralement une demande de respect et de reconnaissance de la vie de personnes ordinaires qui travaillent dur, qui sont considérées comme laissées pour compte et ignorées par différentes élites et experts. Ces stratégies sont basées sur plusieurs idées militantes qui divisent et sur le déni délibéré du discours rationnel, de l’objectivité et de la vérité.

Les idées derrière les stratégies populistes trouvent leur origine chez Jean-Jacques Rousseau qui, dans Du Contrat Social ou Principes du Droit Politique (1762) a donné une légitimité au projet populiste d’ « autocratisation » en affirmant que la politique doit être une expression de la volonté générale du peuple. La volonté collective du peuple serait subvertie et ne devrait pas être restreinte par des freins et contrepoids, un contrôle judiciaire, une division des pouvoirs, des droits des minorités, etc.  L’État ne doit connaître aucune limite.

Par la suite, le style rhétorique distinct ou le cadre discursif du populisme a trouvé une forme caractéristique plus aboutie chez certains philosophes et penseurs politiques allemands. Friedrich Nietzsche et Martin Heidegger ont en effet ouvert la voie en affirmant que la vérité était une construction qui pouvait être modifiée à volonté. La rationalité et la raison doivent être remplacées par les émotions et la volonté de puissance. Carl Schmitt a aussi expliqué de quelle façon la polarisation politique et les menaces existentielles pouvaient être utilisées pour mobiliser des partisans.

Selon Schmitt (1932), éminent juriste et membre du parti nazi, l’essence de la politique est la création d’un conflit entre amis et ennemis. Pour lui, les marchés, la société civile et les droits des individus sont subordonnés à l’État, et même une dictature serait légitime en temps de crise. Et une crise se transforme ainsi en une opportunité à ne pas laisser passer.

À ces idées militantes, Horkheimer, Marcuse et d’autres membres de l’école de Francfort ont ajouté plus tard le marxisme Gramscien et la psychologie freudienne pour rendre leur projet explicitement radical de gauche. Il en va de même pour les deux théoriciens du populisme les plus éminents aujourd’hui, Ernesto Laclau et Chantal Mouffe, qui fondent explicitement leurs idées sur Carl Schmitt, ce qui est également le cas de certains populistes de droite.

Explication du populisme

Plusieurs facteurs peuvent expliquer la montée du populisme. L’évolution des conditions économiques et sociales, telles que la mondialisation, l’échec des programmes de protection sociale, les crises, les inégalités et l’immigration, représentent certainement un terreau fertile pour promouvoir les idées populistes.

Mais les changements structurels et technologiques et la restructuration économique provoqués par le libre-échange, le capitalisme et les processus de marché ne sont pas quelque chose de nouveau. Des faits similaires se sont produits encore et encore au cours des dernières décennies, voire des derniers siècles. Or, ainsi que Joseph Schumpeter, William Baumol et bien d’autres l’ont démontré, ces changements sont aussi les facteurs – peut-être les plus importants – de la croissance économique, de l’augmentation des salaires réels, du bien-être et de la prospérité pour la majorité des électeurs. Les mêmes processus ont simultanément contribué à améliorer la santé, à allonger l’espérance de vie, à réduire le taux de mortalité infantile, etc., et cela pour le bénéfice de tous. Telle a été l’expérience globale des siècles derniers, tant à l’Est qu’à l’Ouest.

Les facteurs culturels liés à l’identité doivent donc être pris en compte. Les humains peuvent avoir une prédisposition latente à l’autoritarisme. Nos esprits sont psychologiquement formés par le tribalisme populiste, ce qui favorise la polarisation, entre les groupes et dans la société en général. En outre, les médias sociaux se prêtent parfaitement au type de communication polarisée, antirationnelle, post-factuelle et post-vérité défendue par les populistes. Les algorithmes et les plateformes ont créé des méthodes permettant de cibler la désinformation et les théories du complot en direction d’un large public, créant ainsi des chambres d’écho où les croyances populistes sont entretenues.

Cependant, le principal moteur du succès du populisme réside dans l’attrait de la rhétorique populiste et du cadrage discursif décrit plus haut. Les populistes de gauche comme de droite parviennent par ce biais à former une relation symbiotique dans ce processus, chacun favorisant la polarisation de la société dans un processus d’auto-renforcement.

Comment enrayer ce processus

Le populisme est l’opposé du libéralisme classique. Le monde ne s’améliorera pas tant que les libéraux ne commenceront pas à réagir. Les libéraux doivent développer et revitaliser leurs idées, leurs croyances et leurs valeurs, comme ils ont su le faire par le passé.

Certes, les libéraux ne peuvent pas recourir aux mêmes méthodes que les populistes sans abandonner le libéralisme lui-même. Pour autant, la force potentielle des idées libérales sur les institutions, l’économie, la société, bref, la force de ce que j’appellerai l’esprit libéral ne doit pas être sous-estimée. Le libéralisme n’est pas une doctrine figée. C’est une tradition qui a évolué au fil du temps et sait s’adapter aux circonstances et aux défis changeants.

Une première contre-stratégie consiste à exposer les stratégies délibérées de polarisation que les populistes utilisent afin d’accéder au pouvoir et changer la société dans un sens autocratique. Il est raisonnable de penser que de nombreux partisans du populisme s’arrêtent aux aspects séduisants du discours et ne sont pas conscients de la manipulation délibérée qui se cache derrière les stratégies utilisées par les populistes, ni des conséquences négatives qui en découlent.

Un deuxième groupe de contre-stratégies passe par la nécessaire défense, le développement et l’amélioration des institutions et des politiques libérales. Les échecs politiques peuvent et doivent être corrigés. Il est également nécessaire d’améliorer la culture libérale, d’expliquer de quelle manière les institutions libérales contribuent à la prospérité et au bien-être, ainsi qu’à renforcer la communauté et la vertu. Le fonctionnement des ordres spontanés des sociétés libérales est loin d’être intuitif pour la plupart des gens.

Plus important encore, il faut garantir un État fort, limité et honnête pour protéger la liberté individuelle et la dignité humaine, l’État de droit, les droits de propriété privée, les libertés civiles et la démocratie constitutionnelle, sans oublier les exigences institutionnelles de l’économie de marché et de la société civile. Bon nombre des échecs politiques actuels sont dus à une expansion incontrôlée des activités de l’État et des services publics qui ont favorisé la recherche d’un « bien collectif » et miné les perspectives de prospérité et de communautés qui ne reposent pas sur la coercition.

En outre, il devrait être évident que dans de nombreuses démocraties occidentales, il est important de renforcer l’intégration des immigrés. Alors que la plupart des libéraux classiques favorisent la libre circulation des personnes à travers les frontières pour de nombreuses raisons, les immigrés doivent être suffisamment intégrés économiquement, socialement et culturellement pour soutenir la cohésion sociale et éviter les problèmes sociaux et économiques. La participation au marché du travail est ici cruciale pour le développement des compétences linguistiques et sociales. Par conséquent, les réformes qui abaissent les obstacles au marché du travail et soutiennent la création d’emplois et de richesse constituent la voie à suivre.

Une troisième façon de repousser le populisme consiste à adopter et à promouvoir la dimension la moins souvent mise en avant du libéralisme, à savoir l’esprit même du libéralisme. Il est peu probable que des arguments rationnels suffisent à eux seuls à faire avancer les choses. Les humains ont une quête de sens et de communauté que le populisme a exploitée à travers une politique identitaire collectiviste.

En s’appuyant sur la tradition libérale de Wilhelm von Humboldt et John Stuart Mill, il est possible de développer une politique libérale de reconnaissance et d’identité qui donne du crédit aux différents modes de vie et conceptions d’une vie bonne qui caractérisent une société libérale. Une telle politique, basée sur les institutions libérales, pourrait offrir l’émancipation, le sens et la communauté, un sentiment d’utilité et d’appartenance, ainsi qu’un épanouissement humain au sens large. Les libéraux doivent montrer pourquoi une société libérale offre les meilleures conditions pour l’épanouissement individuel et le sens de la vie. Le libéralisme ne vise pas seulement l’enrichissement. Il est absolument nécessaire de créer davantage de récits et de meilleure qualité, de livres et de films expliquant pourquoi et comment le libéralisme et les institutions libérales contribuent à une bonne société.

Enfin, l’État libéral doit promouvoir non seulement une économie libérale, mais aussi une société civile ouverte. C’est cela l’esprit libéral. La politique libérale concerne donc le développement institutionnel à long terme de la société, et non les tactiques électorales ou parlementaires à court terme. Toutes les stratégies présentées ci-dessus doivent être incluses. La mise en œuvre réussie de ce type de stratégies nécessite un large éventail de compétences, plus larges que celles détenues par les économistes ou autres experts traditionnels.

Il ne suffit pas pour les libéraux de faire appel aux intérêts, ils doivent aussi faire appel à l’identité des gens. Il est nécessaire de formuler et de promouvoir une politique libérale de reconnaissance et de respect.

Pour ce faire, on doit souligner l’importance de l’épanouissement humain, comme expliqué ci-dessus. Et cet épanouissement n’est jamais mieux servi que par la société civile, avec les familles, les organisations bénévoles, les clubs, etc., par l’économie de marché et une société ouverte et pluraliste. Cela doit être expliqué et communiqué afin que les électeurs et les citoyens ordinaires puissent ressentir du respect et de la fierté en faisant le choix du libéralisme.

Il faut pour cela être capable de conquérir l’arène des idées en mettant en avant des entrepreneurs politiques libéraux et en investissant dans des ressources susceptibles de modifier les institutions et les politiques. Il doit s’agir d’un effort polycentrique, impliquant un grand nombre d’acteurs et d’entrepreneurs politiques divers.

Tout cela sera difficile à réaliser, mais c’est sans aucun doute possible et cela représente un grand potentiel pour nous tous. N’oublions pas que le coût pourrait être excessivement élevé si nous n’essayons pas.


[1]    Voir les travaux de l’institut V-Dem pour l’année 2022 disponibles à : https://www.v-dem.net/

[2]    Rapport téléchargeable à l’adresse suivante : https://www.epicenternetwork.eu/publications/timbro-authoritarian-populism-index-2024/

[3]    Nils Karlson, Reviving Classical Liberalism against Populism, Palgrave Studies in Classical Liberalism, Palgrave Macmillan Cham (2024). L’ouvrage est en accès libre.

[4]    Funke, Manuel, Moritz Schularick and Christoph Trebesch. 2023. « Populist Leaders and the Economy. » American Economic Review, 113 (12): 3249–88.

Auteur / autrice

  • Nils Karlson est économiste et politologue. Fondateur du Ratio Institute, il a été professeur de science politique à l'université de Linköping, professeur associé à l'université d'Uppsala et chercheur invité à l'université de Stanford, Hoover Institution. Ses recherches portent sur le changement institutionnel et l'interaction entre la politique, les marchés et la société civile.

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Nils Karlson

Nils Karlson est économiste et politologue. Fondateur du Ratio Institute, il a été professeur de science politique à l'université de Linköping, professeur associé à l'université d'Uppsala et chercheur invité à l'université de Stanford, Hoover Institution. Ses recherches portent sur le changement institutionnel et l'interaction entre la politique, les marchés et la société civile.

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